
mardi 31 mars 2020
texte Loevan
« Je
m’appelle Loevan, mon nom de famille n’a aucune importance. Tu
veux en savoir plus, l’ami ? Non ? Tant pis, tu es
attaché alors tu écoutes. »
L’inquiétante
silhouette se déplaçait très silencieusement, l’on n'entendait
que le « tac-tac » de ses longues pattes d’araignée de
métal touchant doucement le sol. Il tournait autour de sa victime
avec lenteur, ses longues pattes se déployant telles celles d’une
mygale sur le point de bondir. Cet
aspect d’araignée était accentué par ses lunettes
teintées de rouge qui
brillaient dans le noir,
en reflétant la lumière. Il avait un sourire entre malsain
et idiot et un regard fou, aidé par son œil droit se
résumant à un tourbillon. Il était pâle, maigre, avec des
cheveux violacés et
une grande mèche verte en tourbillon. Ses bras et jambes mécaniques
semblaient bien huilés, car ses mouvements ne produisaient ni bruit
robotique ni grincement.
« Bon, tu
sais quoi l’ami ? Je ferai mes expériences plus tard. En
attendant je vais te dire toutes mes pensées, toutes mes sensations.
Tu as une formation de psy, tu es psy ? Non ? Tant mieux,
je veux pas me soigner. Tu as gagné sur ce coup-là. Donc !
Comme tu le sais, on m’a condamné, deux fois, sans raisons
valables. J’y ai perdu mes bras, mes jambes, et mon sexe… bien
que je ne m’en servais pas tant que ça mais ! C’est quand
même pas cool, hein ! Comment ça, tu n’es ni le juge ni le
bourreau ? Ne te moque pas de moi l’ami. Tu savais tout, comme
tout le monde, et comme tout le monde, tu n’as rien fait,
rieeeeeeeeeen. Tu es complice ! Et donc, tu as mérité ce
supplice. Ho ! Complice-supplice, ça rime ! Raison de
plus. Ho mais ne t’inquiète pas. Tu vas vraiment, vraiment morfler
au point de regretter d’être né MAIS ! Quand même moins que
mes juges, soyons juste. Ha ! Je les hais, je les haaaais
teeeeeellement ! Même mes pires fantaisies de torture
ne me suffisent pas. Ils m’ont traité comme si j’étais
un monstre ? Et bien ! Je leur en montrerai, du monstre !
Tu as vu mes nouvelles jambes ? Sp0000000ky hein ?? Tu sais
je t’aime bien l’ami. J’aime quand tu m’écoutes les larmes
aux yeux, j’en oublierais presque que tu pleures de terreur et non
de joie de me voir vivant et motivé à les faire payer. Comme si
quelqu’un tenait à moi, tu imagines ? Comme si quelqu’un
allait aimer l’horrible, le monstrueux, l’affreux, l’abominable
Loevan. Enfin sauf la police,
ils sont ob-sé-dés par moi ! Là encore, ce n'est pas si
désagréable d’être suivi partout par de beaux garçons en
uniforme mais… Mais eux aussi veulent me punir ! Sans
sous-entendu. Ils veulent me mettre en prison. Pour simplement
essayer de rétablir la justice en faisant payer ces démons !
Tu imagines, l’ami ? Moi, en prison ? Ils ont pris mes
bras, ils ont pris mes jambes, ils ont pris ma… tu sais, mais ils
n’auront pas ma libertéééééééééé !! Ou du moins pas
avant que j’ai fini mon projet. »
En vérité ce
n’est pas comme si il y avait un plan, mis à part si l’on
considère comme un plan massacrer des gens plus ou moins au hasard.
Ce n’est pas comme si la logique et le bon sens étaient les guides
de la vie de Loevan ! Non, il se représenterait plutôt comme
une force chaotique, ne respectant aucunes règles même celles
allant en son sens. Lui-même ne savait pas où il allait et n’avait
aucune idée de ce qu’il ferait une fois tout son village décimé.
Il ne pourrait pas vivre heureux et en paix et il le savait, car la
police le retrouverait un jour ou l’autre. De plus, le sang ne fait
pas repousser les membres. Mais il n’était pas non plus résigné,
ni à la prison ni au suicide. Et cet homme attaché s’en doutait
aussi.
« Tu es un cas particulier l’ami… Tu n’es pas juste un voisin inconnu étant joyeusement venu assister à mes tortures comme… Gudule, Gudule dont le crâne décore ma fenêtre !… C’est joli non ? Peut-être que je devrait rajouter une bougie dedans… bref ! Toi, dont j’ai oublié le nom donc que je vais appeler Bobby, tu étais la commère. Étrange pour un homme de quarante ans, je pensais que c’était un jeu d’adolescents et de mamies… Enfin. Je me demande combien de rumeurs qui courraient sur moi tu as inventé par toi même. Laisse moi deviner. Celle comme quoi j’étais un pédophile, parce que, c’est bien connu, les gays aiment les enfants ! Même le petit Jimmy a démenti, pourtant il me détestait aussi. J’AIME PAS LES ENFANTS ! Même de loin. C’est moche et ça pue. Non ? Non… Si tu n’as pas créé celle ci… Peut-être la rumeur comme quoi j’entends des voix ? C’est pas vrai… Enfin ça ne l’était pas à l’époque. Après, pour être sûr, je dois confirmer que ce crâne de lapin qui parle est bien réel. Et ce n’est pas moi qui ai tué le petit chien de Marie ! Je l’aimais bien ce chien. Il venait toujours me demander des caresses. Je ne l’ai pas tué ! Au contraire, je l’ai ressuscité ! C’est mon chien maintenant, mon eye-puppy. C’est mon seul ami, enfin, le seul que je ne compte ni torturer ni tuer ! J’adore mon chien. DIS QUE TU AIMES MON CHIEN ! DIS LE !!! »
« Tu es un cas particulier l’ami… Tu n’es pas juste un voisin inconnu étant joyeusement venu assister à mes tortures comme… Gudule, Gudule dont le crâne décore ma fenêtre !… C’est joli non ? Peut-être que je devrait rajouter une bougie dedans… bref ! Toi, dont j’ai oublié le nom donc que je vais appeler Bobby, tu étais la commère. Étrange pour un homme de quarante ans, je pensais que c’était un jeu d’adolescents et de mamies… Enfin. Je me demande combien de rumeurs qui courraient sur moi tu as inventé par toi même. Laisse moi deviner. Celle comme quoi j’étais un pédophile, parce que, c’est bien connu, les gays aiment les enfants ! Même le petit Jimmy a démenti, pourtant il me détestait aussi. J’AIME PAS LES ENFANTS ! Même de loin. C’est moche et ça pue. Non ? Non… Si tu n’as pas créé celle ci… Peut-être la rumeur comme quoi j’entends des voix ? C’est pas vrai… Enfin ça ne l’était pas à l’époque. Après, pour être sûr, je dois confirmer que ce crâne de lapin qui parle est bien réel. Et ce n’est pas moi qui ai tué le petit chien de Marie ! Je l’aimais bien ce chien. Il venait toujours me demander des caresses. Je ne l’ai pas tué ! Au contraire, je l’ai ressuscité ! C’est mon chien maintenant, mon eye-puppy. C’est mon seul ami, enfin, le seul que je ne compte ni torturer ni tuer ! J’adore mon chien. DIS QUE TU AIMES MON CHIEN ! DIS LE !!! »
dimanche 22 mars 2020
jeudi 19 mars 2020
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